La Commission entend imposer des réductions d’effectifs
L’un des principaux problèmes qui se posent en cette rentrée de septembre 2019 au sein d’Europol est la question des réductions des emplois contractuels imposées par la Commission. Europol s’efforce d’obtenir le soutien du Parlement européen afin de sécuriser les emplois dont il dispose actuellement et d’obtenir des Agents temporaires supplémentaires pour faire face à une augmentation des activités. En outre, il est important de rappeler que les Agents contractuels (AC) ne font pas partie du tableau des effectifs d’Europol, de sorte que le conseil d’administration peut prendre une décision sur le nombre final d’AC autorisées. Mais la pression exercée par la Commission européenne pour réduire le nombre d’emplois contractuels compliquera, à juste titre, la tâche du conseil d’administration de s’opposer aux réductions proposées. Le conseil d’administration d’Europol se réunira le 4 octobre, et le personnel d’Europol espère que la situation sera bientôt plus claire.
Un profond sentiment d’abandon chez le personnel
Il est compréhensible que le personnel soit démoralisé et inquiet face à ces réductions proposées. Cette situation a été exacerbée par le manque de communication officielle directe de la hiérarchie. Toutefois, l’encadrement supérieur d’Europol semble disposé à modifier sa stratégie de communication. Il existe un réel sentiment de désespoir parmi le personnel, d’autant plus que certains agents contractuels ont déjà démissionné en raison de l’atmosphère actuelle au sein d’Europol.
L’USF s’est impliquée dans la défense des intérêts du personnel et travaille à sécuriser les emplois contractuels avec le soutien d’US-Eurojust et de l’Union Syndicale Bruxelles.