Un parfum d’inquiétude règne parmi certains Britanniques installés en Belgique
On le sait depuis le 20 février, le référendum britannique sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne (UE) se tiendra le 23 juin prochain. Lors d’un sommet européen consacré presque exclusivement au Brexit, David Cameron a obtenu de la part de ses partenaires européens, le statut spécial qu’il sollicitait pour le Royaume-Uni. En échange, et comme promis, il fera campagne pour le maintien de son pays dans l’UE.
S’il y a bien une partie de la population britannique sensibilisée à cette question, ce sont les expatriés, surtout ceux qui travaillent dans ou autour
des institutions européennes. En Belgique, on compte environ 200 000 Britanniques. Ils représentent 2% de la population belge, ce qui en fait la onzième nationalité étrangère de Belgique. La plupart d’entre eux travaillent à Bruxelles comme fonctionnaires européens, lobbyistes, journalistes,… Pour eux, la perspective d’un Brexit n’est pas forcément une bonne chose et inquiète même une partie de ces travailleurs. Certains fonctionnaires européens britanniques ont d’ores et déjà entrepris des démarches pour obtenir une autre nationalité européenne.
Inquiétude mais pas de dramatisation
Felix Geradon est secrétaire général adjoint de l’Union syndicale, l’un des principaux syndicats de la fonction publique européenne. Il admet ressentir cette inquiétude de la part des fonctionnaires britanniques mais relativise: « Ils sont un peu inquiets mais pas excessivement. De toute façon, on ne sait pas encore comment les choses vont se dérouler. Le retrait d’un État membre de l’Union européenne est quelque chose d’inédit. (…) Il n’y a aucune certitude, ni dans un sens ni dans l’autre ». Ces fonctionnaires britanniques seront-ils encore autorisés à travailler dans les institutions européennes, ou, au contraire, devront-ils partir puisqu’ils ne seront plus ressortissants d’un État membre? Pour Felix Geradon, « il est probable que la solution sera quelque part entre les deux ».
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