Secrétaire général de l’USB de 2016 à 2021.
Vous devrez attendre encore 50 ans (peut-être 25 !) pour avoir entre vos mains un numéro d’Agora comme celui-ci. Un numéro qui résume l’histoire de l’USB avec ses lumières et ses ombres.
Plus qu’un texte commémoratif, il est aussi un vadémécum pratique de tout ce que vous devez savoir sur nos acquis statutaires, dont une grande partie, sinon tous, sont dus à l’action de l’Union Syndicale.
Bien sûr, il y la METHODE. Ce mot évoque partout une procédure d’adaptation de nos salaires, conçue par l’Union Syndicale (avec l’opposition de certains syndicats, il faut le dire) qui est incluse dans le Statut. Vous trouverez, dans l’article dédié, toutes les nuances d’un système, certes compliqué, mais qui a pu résister aux attaques de certains états membres.
En plus de la METHODE. De l’entrée en fonction jusqu’à la mise en retraite, en passant par les promotions, notre caisse maladie ou l’environnement de travail, l’Union Syndicale a été présente sur tous les fronts. Le Statut en témoigne et des arrêts de la Cour en sont la preuve.
Par ailleurs, nous nous sommes investis dans des sujets extra statutaires, développant des lignes d’information et conseil dans des matières comme la résidence fiscale ou les successions.
Nous ne pouvons ignorer les zones d’ombre, l’USB a connu plusieurs scissions. On pourrait dire qu’elle a été une couveuse à syndicats. Ces scissions ont été favorisées par des politiques des administrations visant à diviser le personnel et par une segmentation des différentes catégories parfois plus théoriques que réelles. L’action syndicale est, dès lors, plus compliquée et l’unité d’action plus difficile à obtenir.
L’USB répond à ce défi par un renforcement de l’Union Syndicale Fédérale qui est de plus en plus implantée dans d’autres organismes internationaux et agences. Cela permet une solidarité que va au-delà des institutions de l’Union Européenne et qui permet un échange de bonnes pratiques.
Toute une grande famille heureuse de ce cinquantième anniversaire.