4. Comment comparez-vous votre travail dans le bâtiment « The One » par rapport à celui effectué dans votre ancien bureau ?
Marie : J’ai eu la chance d’occuper un open-space que nous avions conçu avec l’OIB. Les espaces correspondaient à l’activité de l’équipe. Le mobilier était adapté et permettaient une grande flexibilité.
Ana : Pour ce qui est du travail dans « The One », de ce que j’ai pu constater, il n’y a pas de comparaison possible ! Je pense que dès que l’occupation des bureaux sera régulière, très vite les répercussions de cette nouvelle façon de travailler seront visibles. Les membres de jury permanents d’EPSO se sont vu attribuer des bureaux dans le bâtiment Van Maerlant 18, ce qui nous permet de travailler dans de bonnes conditions et de ne pas appréhender un retour régulier au bureau.
Sam : Je préfère « The one » au MO34 et SC11, que je trouve très anciens.
5. Quels aspects du nouveau bureau constituent un avantage qui, selon vous, pourrait être reproduit ailleurs ?
Marie : Les concepts des espaces selon le type d’activité, sous réserve que l’on travaille véritablement en équipe.
Ana : Ce type d’aménagement de bureau fonctionne bien pour certains types de services où l’échange et le partage d’expérience/information est essentiel. Cela existe déjà ailleurs et, je pense, cela fonctionne bien.
Sam : Les chefs d’unité n’ont pas leur propre bureau, les managers semblent donc plus accessibles à leur personnel et les échanges avec eux sont moins formels qu’auparavant. Il est plus facile de parler aux collègues de son équipe directe, car nous sommes tous dans le même « pod » (auparavant, nous étions dans nos propres bureaux). La préparation du déménagement au sein de la DG RH a bien été réalisée, avec des consultations régulières et une approche proactive de résolution des problèmes.
6. Quels sont les aspects qui fonctionnent moins bien ?
Marie : Les difficultés de gestion des espaces qui vont avoir lieu sans aucun doute (sur le site de la DG RH figure déjà l’annonce que les salles de réunion serviront de buffer en cas d’un trop grand nombre de personnes), les espaces communs (les douches, les vestiaires communs, les accès aux parkings vélos) ne sont pas conformes aux règles sur la santé et la sécurité au travail ; les tables élévatrices sont en nombre insuffisant. Il semble qu’il n’y avait pas de médecin du travail pour donner un avis et des conseils pour l’aménagement.
Ana : L’espace ouvert ne fonctionne pas bien pour les fonctions où un individu doit exécuter un travail minutieux tout en faisant attention à être discret et à préserver la confidentialité des dossiers. Cela peut vraiment constituer une source de stress et être la cause d’erreurs.
Sam : Les ascenseurs sont lents et il faut environ 10 minutes pour atteindre les étages supérieurs depuis le rez-de-chaussée. Comme nous apportons notre propre ordinateur portable au bureau le matin, la connexion prend un peu plus de temps que dans le bâtiment précédent. Le personnel des autres équipes ou des pods fait attention à ne pas déranger les autres ou à ne pas faire de bruit, donc les gens parlent à voix basse par respect. Avec le temps, nous devrions être plus à l’aise les uns avec les autres.
7. Le nouveau bureau vous incite-t-il à venir sur place ou à faire du télétravail ?
Marie : Ce n’est pas comme cela qu’il faut envisager les choses malheureusement.
Ana : C’est évident que si je n’avais pas la possibilité de travailler au Van Maerlant, j’éviterais le plus possible de revenir au bureau.
Sam : En général, j’ai une préférence pour le télétravail, mais j’aime me rendre dans le nouveau bureau pour voir mes collègues et travailler ensemble sur des projets d’équipe. Le déjeuner à la cantine du Berlaymont (en face) est devenu un rendez-vous régulier.
8. Est-ce que vous avez d’autres remarques ?
Sam : Je donnerais les conseils suivants au personnel qui appréhende le déménagement vers un bureau dynamique: n’y pensez pas trop. Il est normal d’être nerveux au début, mais le fait que tous les membres de la DG déménagent donne au personnel (et à la direction) la possibilité d’en faire une réussite collective. N’ayez pas peur d’exprimer vos préoccupations, mais en même temps, essayez de voir cela comme une opportunité de travailler différemment et de manière plus collaborative.