1er mai : les travailleurs européens s’unissent pour une hausse des salaires
A tous les affiliés de la FSESP
Aux membres de tous les comités statutaires de la FSESP
Chers collègues,
Le 1er mai, les travailleurs européens s’unissent pour une hausse des salaires : rejoignez un syndicat et défendez vos droits et nos valeurs, tel est notre appel à tous les travailleurs en ce 1er mai, en cette Journée internationale des travailleurs. Aujourd’hui n’est pas seulement une célébration des luttes et des victoires des travailleurs d’autrefois. En cette Journée internationale des travailleurs, nous nous rappelons que les syndicats ont le pouvoir de défendre les droits des travailleurs, d’augmenter les salaires des travailleurs, d’améliorer les conditions de travail et de défendre la solidarité et la démocratie sur le lieu de travail et dans la société.
Près d’une décennie de politiques d’austérité, à la suite du krach économique de 2007-2008, a vu les salaires des travailleurs diminuer, les conventions collectives être démantelées et les conditions de travail se détériorer. Les travailleurs et les ménages à faibles revenus ont payé le prix le plus élevé pour une crise qu’ils n’ont pas provoquée. C’est pourquoi, en ce 1er mai, les syndicats des services publics affirment une fois de plus qu’il faut mettre fin aux politiques d’austérité. Nous disons que les travailleurs européens ont besoin d’une augmentation de salaire. L’augmentation des salaires des travailleurs sera le moteur de la croissance économique et permettra de lutter contre les inégalités.
Et comme le souligne notre fière histoire, ce ne sont pas les employeurs ni les gouvernements qui donneront de l’argent. La meilleure façon d’obtenir une augmentation de salaire est d’adhérer à un syndicat. Cela nous permet de faire entendre notre voix sur le lieu de travail et lors des négociations avec les employeurs. Le démantèlement des conventions collectives dans de nombreux pays doit être inversé et les négociations collectives doivent être renforcées. Les travailleurs couverts par des conventions collectives sont nettement mieux lotis que ceux qui ne le sont pas et notamment en ce qui concerne les pensions, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et la protection.
La syndicalisation et le recrutement pour faire entendre notre voix et disposer de syndicats forts nous aident dans notre travail de négociation, qui est au cœur d’une grande partie de notre activité syndicale. Cela permet d’obtenir de meilleurs salaires, de meilleures conditions et de meilleurs avantages pour les travailleurs. Elle donne aux syndicats, et en particulier aux syndicats des services publics, la force de chercher à mettre fin à l’austérité et à changer les politiques économiques. Nous cherchons à mettre fin à l’écart entre les salaires et les pensions des hommes et des femmes et à nous attaquer aux emplois précaires. Nous demandons un investissement accru dans les services publics européens et dans la lutte contre le changement climatique. Cela peut se faire par une plus grande justice fiscale avec des mesures plus fortes pour lutter contre l’évasion fiscale.
En ce premier mai, nous défendons la solidarité et nos valeurs démocratiques dans l’UE et en Europe. Par-delà les lieux de travail, les cultures et les frontières, les travailleurs disent non à la montée de la xénophobie, du racisme et du nationalisme. Nous sommes aux côtés de nos confrères et consoeurs syndicalistes confrontés à la répression et à un régime autoritaire. L’histoire de notre mouvement syndical européen et mondial, les luttes des travailleurs et travailleuses du monde entier pour construire un avenir meilleur nous donnent l’inspiration et l’espoir d’une autre Europe, d’un autre monde.
Oui, les travailleurs du monde entier s’unissent. Les travailleurs sont toujours mieux lotis dans un syndicat, le syndicat luttant pour leurs droits.
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En toute solidarité !
Jan Willem Goudriaan
Secrétaire général de la FSESP
