Il est temps d’agir !
Depuis le 28 février, date à laquelle la Turquie a annoncé qu’elle ne tenterait plus de maintenir les migrants sur son territoire, des milliers de personnes fuyant la guerre et les persécutions se dirigent vers la frontière grecque, espérant trouver un refuge sûr en Europe. Ils viennent pour la plupart de Syrie, mais aussi d’Afghanistan, d’Irak et d’Iran. Ils espéraient obtenir l’asile, mais la porte est fermée.
Des familles entières, des personnes âgées, des mères avec des bébés dans les bras sont piégées au-delà des barbelés, les gardes-frontières leur tirant dessus avec des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes. Certains tentent de passer la frontière par la mer. Ils sont repoussés, leurs bateaux chavirent dans les eaux froides. S’ils se noient, c’est mieux. Il n’y a pas de retour en arrière, pas de maison où retourner, et la Turquie ne veut plus d’eux.
Cela évolue vers une crise humanitaire de grande ampleur, où les enfants paieront le prix le plus élevé. L’Union européenne ne peut pas faire semblant de ne pas voir. NOUS ne pouvons pas faire semblant de ne pas voir.
Nous appelons les institutions européennes à coordonner une journée d’actions démonstratives de tout le personnel, à montrer notre solidarité aux réfugiés et à demander aux dirigeants de l’UE une coordination immédiate avec les États membres pour ouvrir une voie humanitaire, au moins pour les enfants.
Soyons visibles. Nous devons inonder le web avec notre message, nos images, notre appel. Nous devons aller sur Facebook, Instagram et Twitter.
Soyons concrets. Soyons partout. Nous devons afficher et partager de la rue de la Loi jusqu’au Del de l’UE le plus éloigné, parce que peu importe l’endroit, nous ne faisons qu’un.
Soyons forts. Laissons les enfants entrer !
Plus d’informations ici.