Aujourd’hui, le travail au Conseil ne serait plus imaginable sans l’horaire flexible. Il permet le juste équilibre entre les besoins d’une Institution imprévisible, qui a besoin de son personnel à tout moment, y compris la nuit, les jours fériés, les week-ends, et les besoins du personnel de préserver sa santé, et de pouvoir vivre une vie en dehors du travail.
Ce sont des choses dont nos ainés rêvaient. Avant 2006, le temps de travail était fixe, sans aménagement, de 8h30 à 17h00. Toute absence devait être couverte par du congé annuel. Le travail de nuit ou de week-end n’était pas récupérable (sauf pour les grades 1-4) – quelques-uns tombaient peut-être sur un chef compréhensif …
En 2004, tout change. L’administration du Conseil introduit un système d’enregistrement automatique des heures de présence, pour combattre le soi-disant « absentéisme illicite ». L’Union Syndicale, très vite soutenue par le FFPE, en profite pour exiger en contrepartie l’horaire flexible.