Le Congrès fixe une série d’objectifs spécifiques à l’USF et au Comité fédéral en particulier en termes de transformation numérique dans le monde du travail :
- accompagner la mise en place de l’environnement numérique dans l’optique d’en optimiser les avantages et d’en réduire les inconvénients pour les travailleurs ;
- éviter les pertes d’emplois aux travailleurs dûs à la transformation numérique ;
- éviter l’appauvrissement de la qualité du travail ;
- protéger le statut contractuel des travailleurs, notamment face à l’ubérisation croissante du monde du travail ;
- éviter que des écarts se creusent ou apparaissent: fossé générationnel, fossé numérique entre hommes et femmes, écarts sociaux et de revenus ;
- combattre les faibles rémunérations ;
- lutter pour une organisation du travail qui améliore la conciliation temps de travail-temps familial et non pas qui envahit la vie privée.
La transformation numérique doit représenter une opportunité pour les employeurs comme pour les employés de faciliter leur tâches, d’améliorer leur processus de travail, d’accroître la communication entre collègues… mais cela sans dépasser les limites de la vie privée (par exemple) et en respectant le droit à un travail épanouissant et sûr.
C’est pourquoi le Congrès en appelle à toutes les parties prenantes pour qu’un cadre éthique soit mis en oeuvre pour la numérisation, qu’elles tiennent compte des changements qu’induisent un passage au numérique, qu’elles impliquent dès le départ les travailleurs et à ce qu’une collaboration soit instaurée afin de développer de nouvelles technologies en tenant compte des aspects humains.